L’identification des chats : au-delà de l’obligation, une opportunité

A compter du 6 janvier 2021,   l’identification par puce électronique ou tatouage est désormais imposée à tous les chats nés après le 1er janvier 2012, et  âgés de plus de 7 mois  (décret n°2020-1625 du 18 décembre 2020, publié le 20 décembre 2020 au Journal Officiel) . 

Le code rural précise que « Les chiens et chats, préalablement à leur cession, à titre gratuit ou onéreux, sont identifiés […]. Il en est de même, en dehors de toute cession, pour les chiens nés après le 6 janvier 1999 âgés de plus de quatre mois et pour les chats de plus de sept mois nés après le 1er janvier 2012. L’identification est à la charge du cédant. » 

Jusque-là obligatoire uniquement pour les chatons qui étaient donnés ou vendus, l’identification, qui permet de lutter contre les abandons et responsabiliser les maîtres, devrait ainsi progressivement se généraliser. 

Mais face à cette décision louable, des questions légitimes émergent :  

  • Comment sanctionner un propriétaire alors qu’un animal non identifié, de fait, n’appartient à personne ? 
  • Si le défaut d’identification des chats est désormais sanctionné d’une contravention de 4e classe, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent, le montant maximum de l’amende (750 euros) sera -t-il dissuasif ?  
  • Plus encore, quels types de contrôles pourraient aboutir à ce type de sanction ? Quel sera le rôle des vétérinaires dans ce dispositif ?  

Toutes les réponses ne sont pas encore claires. Mais au-delà de la contrainte, il importe de considérer à quel point cette obligation légale, initialement destinée à lutter contre les abandons et les trafics, constitue une opportunité de communication autour de la médicalisation des chats. 

Cette obligation donne en effet au vétérinaire, expert en santé animale, l’occasion d’informer et de responsabiliser les propriétaires de chats vis-à-vis de leur animal. En leur donnant un propriétaire et une existence légale, l’identification permet aux chats de prétendre à un suivi médical régulier. Elle incite aussi des propriétaires, mieux sensibilisés, à s’ancrer dans un parcours de soin et de médecine préventive dont leur compagnon bénéficiera.  

Ces informations, que la plupart des propriétaires accueillent avec le plus grand intérêt, pourront alors porter sur l’ensemble des actes destinés, non plus à soigner leur animal, mais au-delà, à le garder en bonne santé. Tel est l’un des enjeux clés de la médecine vétérinaire de demain. 
 

Dans ce paysage, des dispositifs tels que Thermochip se distinguent : Sure Petcare Thermochip™ est une nouvelle génération de puce d’identification. Dotée d’un biocapteur de température intégré, elle permet de lire de façon simultanée le numéro d’identification de l’animal ainsi que sa température. Elle autorise ainsi un suivi non invasif de la température. En réduisant le stress lié aux manipulations, elle participe à une médicalisation plus simple et moins contraignante à la fois pour les animaux et pour les propriétaires.  

Elle s’inscrit aussi dans la lignée des éléments connectés (gamelles, chatières, etc.) qui contribuent au bien-être des animaux à travers le suivi de leur santé et de leur bien-être, dont le vétérinaire reste une pierre angulaire.  

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