Recommandations ESCCAP pour le traitement antiparasitaire chez le chat
L’ESCCAP (European Scientific Counsel Companion Animal Parasites) est une société savante qui formule des recommandations pour le traitement et la prévention des parasites chez les animaux de compagnie. Venez découvrir leurs propositions pour une gestion adéquate des principaux parasites chez le chat.
Les recommandations générales ESCCAP pour le traitement et la prévention des parasites chez le chat se basent aussi bien sur des caractéristiques propres aux chats que sur des éléments de biologie spécifiques des parasites. La première chose à prendre en considération est le mode de vie du chat en faisant la distinction entre les chats avec accès extérieur et les chats vivant exclusivement en intérieur.
Focus sur les chats avec accès extérieur : ce mode de vie induit un plus grand risque parasitaire pour les chats du fait de leur plus grande exposition aux parasites présents dans le milieu. Les experts préconisent de traiter toute l’année contre les puces en raison de leur présence annuelle et de traiter les tiques selon le contexte épidémiologique. Pour les parasites internes, il est recommandé de réaliser une coproscopie puis de mettre en place un traitement antiparasitaire en cas de résultat positif. En absence de recherche directe des parasites, une vermifugation systématique doit être envisagée tous les 3 mois aussi bien pour les vers ronds que pour les vers plats.
Il existe également des recommandations spécifiques pour les vers ronds dépendantes du contexte épidémiologique. Un premier exemple concerne les femelles allaitantes et les chatons entre le sevrage et 6 mois. Ces derniers doivent être vermifugés à cette période de risque accru pour deux raisons : transmission des œufs par le colostrum et/ou le lait de la mère, et immunocompétence incomplète avant 6 mois.
Un second exemple concerne les chats vivant avec des enfants de moins de 5 ans ou avec des personnes immunodéprimées. Une vermifugation tous les mois est également préconisée du fait du risque pour les humains et non plus du risque pour le chat.
Il est donc nécessaire de mettre en place un protocole antiparasitaire adapté à chaque animal en fonction de son niveau de risque individuel mais également du risque potentiel pour les humains. Toutes ces recommandations sont disponibles en libre-accès sur https://www.esccap.org/guidelines/
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